L’investissement prévu par le ministre flamand de l’Enseignement Ben Weyts (N-VA) concerne l’école fondamentale communale néerlandophone Kameleon. Un budget d’un peu plus d’un million d’euros permettra de rénover le toit, les façades, les locaux de classe et salles du personnel, les équipements techniques et les sanitaires. Une cuisine et un réfectoire seront également aménagés, la section maternelle subira une rénovation complète et les cours de récréation et la salle de gymnastique seront remises à neuf.

Pour Gilles Verstraeten, conseiller communal N-VA à Anderlecht, membre de l’opposition mais du même parti que le ministre flamand de l’Enseignement Ben Weyts, il s’agit d’une excellente nouvelle. « Le gouvernement flamand prouve que malgré les difficultés budgétaires et tout en surveillant son portefeuille, il parvient à investir dans ses priorités absolues : un enseignement de qualité, y compris à Bruxelles, y compris dans un quartier comme Cureghem. » Verstraeten fait référence aux récents troubles relatifs au plan « Good Move » : « Depuis le mois de septembre, les habitants de Cureghem se rendent tous les mois au conseil communal avec plusieurs interpellations citoyennes. Cela va désormais bien au-delà de la mobilité et des plans de circulation, c’est juste la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Le quartier est depuis trop longtemps négligé par l’administration communale. »

Pour Verstraeten, l’abandon du plan de circulation ne doit pas rester un cas isolé. « Le quartier n’en peut plus d’être abandonné par les autorités et réclame des solutions. Drogues, nuisances, non-respect des règles de base de la vie en société, manque d’investissements dans l’espace et les services publics... Le ministre de l’Enseignement Ben Weyts (N-VA) a décidé de mettre les moyens pour améliorer et renforcer l’infrastructure du quartier, pour un meilleur enseignement et pour offrir un meilleur avenir à tous les kets de Cureghem. L’administration communale doit suivre et proposer un plan d’approche pour le quartier. C’est la seule façon d’avancer », conclut-il.